Chambre d'Anne-Sophie

Anne-Sophie entra dans sa chambre tôt ce matin-là elle se jeta sur son lit, après les événements de la veille elle avait passé des heures à réfléchir. Elle était restée dans la salle où tous les événements de la soirée c'étaient déroulés. Elle repensa à ce baiser qu'elle avait surpris entre son père et Catherine de Bourgogne, à la façon dont cette femme les avaient insultées elle et la reine Elizabeth.
La gifle qu'elle avait mise à Elizabeth, les réflexions et insultes qu'elles avaient subies toutes deux. Elle pensa aussi à sa mère, qui non seulement de devoir accepter d'être trompée en privée devait maintenant accepter que son mari embrasse une femme dans un lieu public. Ils avaient tenté de nier, traitant l'enfant de menteuse un moment puis Catherine devant témoin avait ressauter au cou de son père pour l'embrasser à nouveau.
Elizabeth poussait à bout avait fait une fausse couche sur place, Anne-Sophie avait assisté à tout même au fait que son père supllie sa maitresse qui connaissait les gestes médicaux de soigner sa nièce pour ne pas qu'elle meure.
Elle avait vu aussi horrifiée son père trahir sa propre famille et se mettre du côté de sa maitresse, demandant à sa propre fille de présenter ses excuses à une femme qui l'avait insultée. La jeune impertinente, mal éduquée et j'en passe refusa tout net et jura que les choses ne resteraient pas en l'état.
Le roi n'avait pas eu le cran de prendre la défense de sa fille face à sa maitresse, le jeune fille avait senti son coeur se déchirait. Les choses auraient pu en restes là, mais non il avait fallu qu'il rajoute des menaces et lui fasse comprendre qu'il l'enfermerait jusqu'à se qu'elle présente des excuses à sa maitresse. Qu'il la dresserait et qu'il serait terrible avec elle.

Anne-Sophie ce mit à pleurer toutes les larmes qu'il restait dans son corps, elle savait bien qu'elle n'était que la fille du roi, une fille on s'y intéresse que si on peut la marier pour obtenir la paix ou un royaume. Mais elle du haut de ses six ans pensaient que son père l'aimer, ce soir elle était tombée de haut en découvrant que non. Il ne l'aimait pas elle la chair de sa chair, mais il n'aimait pas non plus sa mère puisqu'il avait laissée Catherine dire en public que ce n'était qu'un mariage politique. Qu'ils étaient fiancés avant sa naissance et que c'était ainsi que les choses c'étaient faites. Son père en qui elle croyait, lui-même qui lui avait laissé le soin d'annoncer à Elizabeth qu'elle avait perdu son enfant. Est-ce qu'un bon père, un homme bon ferait souffrir son enfant ainsi juste pour les beaux yeux d'une maitresse.
Plus la jeune princesse réfléchissait plus elle sentait la colère et l'amertume montaient, elle se leva de sur son lit. Elle chercha dans les armoires, les tiroirs, sortis des choses, en remis d'autres, elle chercha un sac et en trouva un grand. Elle le rempli et le cacha dans un coin de sa chambre derrière un rideau, elle prit les missives qu'elle avait écrites plus tôt et ressortie de sa chambre. Si son père devait mettre ses menaces à exécutions il fallait qu'elle ait agi avant.

Anne-Sophie, avait parlé un long moment avec son père, elle dormait encore quand on frappa à la porte. Anne-Sophie se redressa dans son lit et intima qu'on entre, un serviteur lui portait une missive. Elle l'ouvrit, la relut à deux fois en hurlant

l'IMBECILE, le gredin ah non il ne va pas s'y mettre !!!

Elle froissa la missive, la jeta dans la corbeille et appela sa servante

Préparez-moi des vêtements, je fais mes ablutions et je me rends à l'Hôtel Dieu, je vais lui faire passé l'envie de recommencer.

Elle fit sa toilette en marmonnant, ce demandant qui dans le royaume agissait comme des enfants ? Les enfants eux-mêmes à qui on demandait de grandir plus vite que leur âge, ou les adlutes qui en ce moment faisait n'importe quoi. A décidement elle trouvait les adultes plus que bête.
Elle passa la robe qu'on lui avait porté, attacha ses cheveux avec un long ruban comme à son habitude, elle enfila ses chaussures et parti en courant.

[Bien des jours plus tard]

Anne-Sophie s'ennuyait terriblement seule au château, depuis la mort de son père elle n'avait jamais revu sa mère, son parrain était occupé elle ne savait trop où et sa cousine elle la croisait rarement. La petite fille n'avait plus que Francois et les servants à qui parler. Elle dû trouver de quoi s'occuper, elle avait son épée à elle et l'arc qu'elle empruntait à son parrain assez souvent. L'entraînement aux deux armes lui faisait passer le temps et la confortée dans son idée qu'une fois adulte elle ne serait pas princesse, reine ou autre et surtout pas mariée. Elle préférait la voix de l'armée, la guerre, les armes même, elle serait la première femme à se battre vraiment.

Anne-So se rappelait le jour où elle avait annoncé cela à son parrain, il avait fait une tête à faire peur avant de lui rétorquer qu'il la marierait et qu'elle ne se battrait jamais. Cela fit sourire la petite, elle savait bien qu'avec un gros bisou et un sourire elle obtiendrait gain de cause du moins elle voulait le croire.

Elle sorti de sa chambre, fit appeler François qui arriva, elle lui indiqua qu'elle voulait s'entrainer aux armes. Elle n'eut pas besoin d'en dire plus son fidèle serviteur compris, il prit l'arc et le carquois, l'épée elle était déjà à la ceinture d'Anne-So qui ne la quittée que pour dormir.

Le binome parti en direction des jardins tout en discutant, la petite prenait ses entraînements au sérieux et s'appliquer grandement, elle aurait voulu un maitre d'arme, mais pour le moment on lui refuser. Elle devait donc se contenter des entraînements avec François, qui lui servait de garde du corps, d'ami, de confident, de protecteur, il avait tous les rôles et leur complicité ne faisait aucun doute.